Détails d'architecture

En se promenant dans les ruelles de Guérande, l’œil peut rapidement être attiré par des détails architecturaux. Petits ou grands, ils sont présents et disséminés un peu partout dans le centre intra-muros de Guérande.

Des niches en façade

Dispersées dans la ville, en façade ou à l’angle des maisons, des niches creusées dans l’épaisseur des murs protègent des petites statues. Représentant principalement la vierge, elles avaient et ont encore aujourd’hui un rôle protecteur dans les croyances populaires.

Des murs de pierres bien étranges

Entre certaines maisons, quelques murs-pignons en granit se noient dans le linéaire des façades. Pourtant, ils n’appartiennent à aucune des maisons qui s’y accolent. Ils sont les derniers vestiges de maisons à pan-de-bois dont les pignons, à la fin du Moyen Âge, étaient réalisés en pierre afin d’éviter la propagation des flammes d’une maison à l’autre en cas d’incendie.

Entre la Porte Saint-Michel et la poterne du Tricot, les murs extérieurs des remparts laissent paraître des démarcations très nettes. Ces «  lignes de coutures  » verticales sont les témoins des différentes phases de leur construction ou de leur restauration moderne ou contemporaine.

 

Signe extérieur de richesse, les lucarnes à fronton se multiplient sur les façades en granit. Elles participent alors à leur décor en partie haute au même titre que les corniches. Elles évoluent et se diversifient au fil des siècles : lucarne à fronton triangulaire, lucarnes sculptées de volutes du 17e siècle, lucarne d’arcs du 18e siècle…

Une chaire en extérieure

La collégiale Saint-Aubin possède une particularité architecturale assez rare. Sur sa façade Ouest, une chaire extérieure servait à bénir les mariées ou à célébrer la messe sur la place. Des prêtres mendiants venaient également s’y installer pour rappeler aux habitants de donner de l’argent aux prêtres s’ils voulaient espérer un jour aller au paradis.