La Presqu'île Guérandaise

L’eau pour limite
Située au sud de la péninsule bretonne, la  presqu’île  guérandaise est un territoire cerné par les eaux. Bien qu’il n’y ait pas de traces sur l’origine de cette appellation, il semblerait que la dénomination de «  presqu’île  » provienne de ses frontières nettement délimités par les eaux : à l’Ouest l’océan Atlantique, au Nord l’estuaire de la Vilaine, au Sud l’estuaire de la Loire, à l’Est les marais de Brière, de Guérande et du Mès.

De son point culminant, Guérande domine des paysages riches et variés, fruits d’une lente évolution naturelle et de la main de l’homme. Le coteau sur lequel est situé la ville, sépare le territoire en deux :

-    au sud, le pays paludier, formé de marais salants
Niché dans une cuvette, le pays paludier profite d’une vaste étendue au relief plat et aux sols imperméables, accessible aux plus hautes mers. Les marais salants dits de Guérande s’y étendent en réalité sur 6 communes (Guérande, La Turballe, Le Croisic, Batz-sur-Mer, La Baule-Escoublac et Le Pouliguen). Sur leur surface de près de 2 000 hectares, Guérande en représente 50%.

-    au nord vers la Brière, le pays métais (ou métayer)
Au revers de coteau, le pays métais correspond à des espaces agricoles dédiés à la culture et à l’élevage. Il s’étend des landes jusqu’aux marais de Brière qui constitue une des limites naturelles de la presqu’île guérandaise.