Les collections en chiffres…

  • objets archéologiques

  • peintures, gravures, dessins et lithographies

  • photographies

  • pièces textiles

  • items numismatiques

  • objets ethnologiques

Un musée bientôt centenaire

Si, à deux vaines reprises, l’initiative d’installer un musée au sein de la Porte Saint-Michel revient à la municipalité fin 19e siècle, c’est à l’enfant du pays, Edmond Bertho, antiquaire à Rennes, que revient sa création en 1928. Son ouverture s’inscrit alors dans le mouvement qui fait naître les musées régionaux d’histoire, d’arts et de traditions populaires : le musée des Marais salants en 1887, le musée Dobrée en 1894, le musée du château des ducs à Nantes en 1924, etc.

Son inauguration le 5 août 1928 dévoile un musée modeste exposant quelques gravures, meubles et objets de caractère local. Progressivement enrichi par les fouilles archéologiques et les acquisitions d’objets ethnographiques et de peintures contemporaines, il s’étend en 1954 sur l’intégralité de la Porte Saint-Michel au transfert de l’Hôtel de ville. Anciennement musée contrôlé, il obtient de l’État l’appellation Musée de France en 2003.

Alors qu’Edmond Bertho a fait don des collections du musée à la Ville de Guérande en 1930, sa gestion est confiée à l’association des Amis du Guérande jusqu’en 2005. Depuis, la municipalité a pris le relais.

Des collections Art et Traditions populaires 

Constituées sur près d’un siècle, les collections du musée sont très hétérogènes : mobilier, costumes, peintures… Elles représentent aujourd’hui plus de 2 500 objets à caractère historique, ethnographique et artistique. Objets d’histoire ou témoins de vie, ils racontent l’histoire et la vie en pays guérandais. 

En l’absence d’exposition permanente, compte tenu du climat trop humide dans le monument historique, les collections sont présentées par rotation lors d’expositions temporaires thématiques. Chaque exposition (2 par an) est l’occasion de porter un œil nouveau sur les collections et de les mettre en perspective du présent et des enjeux sociétaux. 

Les collections non-exposées sont conservées en réserve et bichonnées par le régisseur des collections du musée afin de minimiser les effets du temps et de réduire les risques de dégradations.